Chers Frères

Déjà six dimanches que nous avons célébré le grand mystère de la pâque du Seigneur et nous avons chanté avec force : le Felix culpa l’exulté pascale qui disait :

« …Sans le péché d’Adam, le Christ ne nous aurait pas sauvés. Heureuse faute qui nous a valu un pareil Rédempteur…».

C’est par ces mots du merveilleux hymne médiéval de l’«Exultet », que s’ouvre la célébration de la veillée pascale. Veillée dans laquelle les ténèbres de la nuit de notre existence sont déchirées pour laisser entrer la lumière de la résurrection glorieuse du Christ.

La lettre aux Hébreux affirme que Jésus

« a rendu libres tous ceux qui, par crainte de la mort, passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves » (He 2,15).

Que signifie cela ?

Qu’il y a des souffrances dans nos vies, des morts, comme le fait de ne pas être considéré, de ne pas être aimé, l’humiliation, la rancune, la maladie, la solitude, la vieillesse … qui nous effrayent et nous font souffrir à un tel degré qu’elles conditionnent notre vie et notre comportement.

La bonne nouvelle en tout cela est que le Christ est entré Lui-même dans la mort, dans nos morts, et les a rendues impuissantes ! Il est ressuscité et il est monté au ciel. L’ascension du Seigneur est le début de la mission de l’Église, une mission qui nous dépasse mais qui nous est donnée comme membre de l’église.

Cette année nous allons célébrer la première communion de plusieurs enfants.

Prions pour eux, pour leurs familles, leurs amis et invités, pour qu’ils soient des véritables témoins de la résurrection du Seigneur, que la Vierge Marie nous donne ce cadeau, comme les apôtres, d’être des témoins de la résurrection du Seigneur.

Bonne fête à tous

P.Humberto  

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