Chers paroissiens et paroissiennes, chers lecteurs et lectrices,
La phrase typique des catholiques croyants et pratiquants pendant ce temps de carême est la suivante:
» Belle montée vers Pâques! »
En effet, le temps de carême est un itinéraire qui, dimanche après dimanche, nous fait découvrir et reconnaître l’identité de Jésus. Le sommet de cette montée est la phrase que le soldat romain, donc un païen, dira au sujet du crucifié:
« Cet homme était vraiment le fils de Dieu! » (Mt 27, 54).
Oui, Jésus, le Fils de Dieu, a tout donné pour nous sauver et nous faire participer à sa divinité. Maintenant qu’il vient d’accomplir sa mission, il peut ressusciter pour combler l’homme de sa gloire. Voilà la plus grande joie à laquelle nous pouvons participer dans notre vie chrétienne. A l’exemple de Jésus, nous demeurons 40 jours dans le désert, un lieu vide, où nous nous rencontrons nous-mêmes au plus profond.
Qu’est-ce-qui vit en nous? Quels sentiments, quelles attitudes, sont présents au plus profond de nous, dans notre Cœur ?
Le cœur n’est pas seulement un muscle, c’est aussi le symbole de notre vie intérieure. Dans notre cœur peuvent vivre du bien et du mal. Le carême est le temps de faire le ménage, le temps de trier, d’enlever le mal et de renforcer le bien.
Un cœur n’est pas nécessairement aimant, il peut être jaloux, vengeur, méchant, haïssant, Reconnaissons la réalité de notre cœur.
Jésus nous montre le chemin: la résistance aux tentations, au mal. Non au diable qui sème la zizanie, le chaos, la discorde, la confusion!
Voilà notre chemin vers Pâques, Fête de la Résurrection de Jésus, de notre résurrection à une vie plus sainte, plus aimante!
N’ayons pas peur de ce chemin. Ce n’est pas toujours facile, mais pour les choses qui comptent vraiment dans la vie, notre engagement et nos efforts sont inévitables. Et nous avons des outils à notre disposition: la prière, le jeûne et le partage.
Frères et sœurs, avançons vers la lumière libératrice de Pâques!